Mobilisons-nous le jeudi 18 septembre !

Les actions en cours

  • 💊 Grève des piluliers en EHPAD

    Depuis le mercredi 10 septembre 2025, les pharmaciens suspendent la préparation des piluliers, un service essentiel mais ignoré des pouvoirs publics.

  • 📅 Fermeture nationale des pharmacies

    Le jeudi 18 septembre 2025, toutes les officines fermeront leurs portes. Une journée noire pour dénoncer l’effondrement du modèle économique des pharmacies de proximité.

Affiches et flyers à télécharger

Courriers à télécharger

Les actions des départements

971 - Guadeloupe

Manifestation sur la place de la victoire à Pointe-à-Pitre. Rencontre avec les élus sous forme de village à partir de 9h. RDV place de la Victoire, 97110 Pointe-à-Pitre. Plus d’infos 06 90 58 51 63.

974 - La Réunion

Rendez-vous à 9h à la préfecture de Saint-Denis. 

972 - Martinique

Fermeture des officines et rdv validé en physique avec la direction de la sécu le 18 également. RDV déjà assurés physiquement en août avec l’ARS MARTINIQUE, et avec deux sur quatre de nos députés.

Nous ne ferons pas de défilé ni de rassemblement extérieur afin d’éviter tout risque de récupération ou de dérapage.

Nos Revendications

  • 💊 Maintien des remises actuelles sur les génériques, hybrides et biosimilaires

    Le Gouvernement prévoit de réduire le plafond des remises sur les génériques de 40 % à 20-25 %, de l’étendre aux hybrides et de plafonner celles sur les biosimilaires à 15 %. Ces remises représentent près de 600 millions d’euros indispensables au fonctionnement des officines.

  • 📈 Respect des accords conventionnels conclus avec les professionnels de santé

    L’Assurance maladie, s’appuyant sur un rapport du Comité d’alerte de l’ONDAM, a suspendu brutalement les revalorisations d’honoraires prévues au 1er juillet pour plusieurs professions. L’UNPS dénonce une rupture grave du pacte de confiance et exige le respect des engagements pris à l’issue des négociations conventionnelles.

  • 🏥 Préservation du maillage officinal et de l’accès aux soins

    Le pharmacien est un acteur central des soins de premier recours, parfois le dernier professionnel de santé dans certains territoires. Ces mesures aggraveraient la désertification médicale et menaceraient l’accès aux soins pour des millions de Français, en contradiction avec les engagements annoncés par le gouvernement ces derniers mois.

  • 💶 Refus de payer les dérives budgétaires

    Le dépassement de l’ONDAM, estimé à 1,3 milliard d’euros, est imputable aux dépenses hospitalières et aux indemnités journalières. Il est inacceptable que les pharmaciens soient désignés pour compenser ces dérives, alors qu’ils assurent au quotidien un service de santé publique essentiel.

  • 📝 Ouverture d’une concertation réelle et constructive

    L’UNPS alerte depuis des années sur la nécessité d’une réforme en profondeur du système conventionnel : fin des cycles figés, suppression des stabilisateurs économiques, reconnaissance pleine et entière de l’exercice libéral dans le pilotage du système de santé. Nous exigeons une concertation sincère et respectueuse avec les représentants des professionnels.

  • ❌ Retrait immédiat des mesures annoncées

    Seul le retrait des projets sur les remises et le gel des revalorisations pourra rétablir la confiance et éviter un conflit durable. Le gouvernement doit revenir à la table des discussions avec une volonté réelle de protéger le maillage officinal et la santé publique.

Signez notre pétition intersyndicale pour défendre votre officine, vos missions et l’avenir de la pharmacie !

Vu dans la presse

FAQ : on répond à vos questions

  • Les réquisitions par mail sont-elles valables ?

    Oui, les réquisitions par mail sont valables.

  • Dois-je contacter les élus de mon territoire ?

    Oui, il est fortement recommandé d’alerter vos députés, sénateurs, maires et élus locaux sur la situation. Un courrier type est mis à votre disposition pour vous aider à les interpeller efficacement. Vous pouvez l’adapter selon votre contexte local et le transmettre par courrier ou par mail.

  • Qui dois-je prévenir si je participe à la grève des gardes ?

    Il est fortement recommandé d’informer votre syndicat départemental et le Directeur Général de l’ARS par email. Ce n’est pas une obligation légale, mais cela permet de montrer l’ampleur de la mobilisation.

  • Que fait mon syndicat dans ce cadre ?

    Il transmet à l’ARS le tableau des gardes prévu, afin que la préfecture puisse organiser les réquisitions si nécessaire.

  • Que dois-je faire si je suis réquisitionné ?

    Prévenez immédiatement votre syndicat, qui mettra à jour Résogardes (3237). Cela permet d’assurer une bonne orientation des patients et d’éviter toute contestation des honoraires.

  • Puis-je refuser une réquisition ?

    Non. Le refus d’une réquisition est un délit puni de 6 mois de prison et 10 000 € d’amende (article L.2215-1 du Code général des collectivités territoriales).

  • Puis-je me faire remplacer si je suis réquisitionné ?

    Non. La réquisition est nominative. Vous devez assurer la garde personnellement.

  • Puis-je facturer les honoraires habituels ?

    Oui. Vous appliquez les honoraires d’urgence comme en garde classique, vous aussi pourrez bénéficier de l’indemnité d’astreinte versée par l’assurance maladie.

  • Puis-je être remboursé si j’engage des frais pendant une réquisition ?

    Oui. Vous pouvez demander une indemnisation à la préfecture pour les frais liés à la réquisition (mobilisation de personnel, surcoût d’activité...).

  • Dois-je informer la FSPF ?

    Oui, via notre formulaire. Cela permet à la FSPF de suivre précisément le mouvement.

  • Dois-je informer mes patients ?

    Oui. Il est important d'afficher une note dans votre officine mentionnant les coordonnées du commissariat ou de la gendarmerie qui pourra orienter les patients vers les pharmacies réquisitionnées.