
On ne se laisse pas faire.
Après notre mobilisation historique, le gouvernement persiste dans le déni.

Signez notre pétition pour défendre votre pharmacie, vos traitements et surtout votre santé.
Les faits.
Le gouvernement vient de trancher : il impose un plafonnement brutal des remises commerciales à 30 % sur les médicaments génériques et 15 % sur les biosimilaires. Ce choix met en péril l’équilibre économique de milliers d’officines, en particulier les plus petites. Plus de 800 pharmacies sont menacées de fermeture, avec à la clé des pertes d’emplois et une rupture de l’accès aux soins de proximité, partout en France. Les pharmacies ne seront pas les seules à en payer le prix : ce sont les patients qui seront les premiers touchés.

Nous, les pharmaciens Français 🇫🇷
Pour la première fois, tous les syndicats de pharmaciens s’unissent. Face à une décision injuste qui menace nos officines, nos emplois et l’accès aux soins, nous faisons bloc. La baisse brutale des remises commerciales sur les génériques et les biosimilaires condamne les plus fragiles à fermer. Nous refusons d’être les variables d’ajustement d’une politique de santé à bas coût. Pharmaciens, unis et solidaires, nous portons une seule voix. Pour nos patients. Pour nos équipes. Pour la survie d’un maillage de proximité.
La mobilisation se durcit et les autres syndicats nous rejoignent.
Nouveau plan d’action👇
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💳 Grève du tiers payant conventionnel
Les pharmaciens cessent d’avancer les frais aux patients à partir du 17/18 juillet pendant les réquisitions. Une réponse directe à l’asphyxie économique imposée aux officines.
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⛔ Grève de l’organisation des gardes
À partir du 1er septembre 2025, fin de la participation volontaire aux permanences pharmaceutiques. Les gardes ne seront plus assurées que sous réquisition préfectorale.
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💊 Grève des piluliers en EHPAD
Le 10 septembre 2025, les pharmaciens suspendront la préparation des piluliers, un service essentiel mais ignoré des pouvoirs publics.
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📅 Fermeture nationale des pharmacies
Le 18 septembre 2025, toutes les officines fermeront leurs portes. Une journée noire pour dénoncer l’effondrement du modèle économique des pharmacies de proximité.
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🔁 Fermetures tous les samedis
À partir du 27 septembre 2025, les pharmacies resteront fermées chaque samedi. Une alerte hebdomadaire contre la casse programmée de notre réseau de soins.
Affiches, flyers et prints
Courriers à télécharger
Réseaux sociaux
Les actions des départements
972 – Martinique
Grève des gardes prévue (date de début à confirmer). Communication aux médias en préparation.
974 – Réunion
L'intersyndicale formée est en grève des gardes. Le 7 juillet, arrêt de la vaccination, et le 14 juillet marquera le début de 3 jours de dégradés, avec des courriers en cours aux élus et au ministère des Outre-mer.
971 – Guadeloupe
Grève des gardes à partir du 1er juillet. Communication envoyée le 25 juin. Webinaire d'information le 26 juin. Courriers transmis à l’ARS, à la préfecture, aux députés et au président de région.
FAQ : on répond à vos questions
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Les réquisitions par mail sont-elles valables ?
Oui, les réquisitions par mail sont valables.
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Dois-je contacter les élus de mon territoire ?
Oui, il est fortement recommandé d’alerter vos députés, sénateurs, maires et élus locaux sur la situation. Un courrier type est mis à votre disposition pour vous aider à les interpeller efficacement. Vous pouvez l’adapter selon votre contexte local et le transmettre par courrier ou par mail.
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Qui dois-je prévenir si je participe à la grève des gardes ?
Il est fortement recommandé d’informer votre syndicat départemental et le Directeur Général de l’ARS par email. Ce n’est pas une obligation légale, mais cela permet de montrer l’ampleur de la mobilisation.
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Que fait mon syndicat dans ce cadre ?
Il transmet à l’ARS le tableau des gardes prévu, afin que la préfecture puisse organiser les réquisitions si nécessaire.
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Que dois-je faire si je suis réquisitionné ?
Prévenez immédiatement votre syndicat, qui mettra à jour Résogardes (3237). Cela permet d’assurer une bonne orientation des patients et d’éviter toute contestation des honoraires.
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Puis-je refuser une réquisition ?
Non. Le refus d’une réquisition est un délit puni de 6 mois de prison et 10 000 € d’amende (article L.2215-1 du Code général des collectivités territoriales).
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Puis-je me faire remplacer si je suis réquisitionné ?
Non. La réquisition est nominative. Vous devez assurer la garde personnellement.
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Puis-je facturer les honoraires habituels ?
Oui. Vous appliquez les honoraires d’urgence comme en garde classique, vous aussi pourrez bénéficier de l’indemnité d’astreinte versée par l’assurance maladie.
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Puis-je être remboursé si j’engage des frais pendant une réquisition ?
Oui. Vous pouvez demander une indemnisation à la préfecture pour les frais liés à la réquisition (mobilisation de personnel, surcoût d’activité...).
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Dois-je informer la FSPF ?
Oui, via notre formulaire. Cela permet à la FSPF de suivre précisément le mouvement.
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Dois-je informer mes patients ?
Oui. Il est important d'afficher une note dans votre officine mentionnant les coordonnées du commissariat ou de la gendarmerie qui pourra orienter les patients vers les pharmacies réquisitionnées.
Nos Revendications
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💊 Maintien des remises actuelles sur les génériques, hybrides et biosimilaires
Le gouvernement prévoit de réduire le plafond des remises sur les génériques de 40 % à 20-25 %, de l’étendre aux hybrides et de plafonner celles sur les biosimilaires à 15 %. Ces remises représentent près de 600 millions d’eurosindispensables au fonctionnement des officines. Les limiter mettrait en péril l’équilibre économique de nos 20 000 pharmacies, au risque d’une vague de fermetures et de licenciements.
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📈 Respect des accords conventionnels conclus avec les professionnels de santé
L’Assurance maladie, s’appuyant sur un rapport du Comité d’alerte de l’ONDAM, a suspendu brutalement les revalorisations d’honoraires prévues au 1er juillet pour plusieurs professions. L’UNPS dénonce une rupture grave du pacte de confiance et exige le respect des engagements pris à l’issue des négociations conventionnelles.
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🏥 Préservation du maillage officinal et de l’accès aux soins
Le pharmacien est un acteur central des soins de premier recours, parfois le dernier professionnel de santé dans certains territoires. Ces mesures aggraveraient la désertification médicale et menaceraient l’accès aux soins pour des millions de Français, en contradiction avec les engagements annoncés par le gouvernement ces derniers mois.
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💶 Refus que les officines paient les dérives budgétaires hospitalières et les arrêts maladie
Le dépassement de l’ONDAM, estimé à 1,3 milliard d’euros, est imputable aux dépenses hospitalières et aux indemnités journalières. Il est inacceptable que les pharmaciens soient désignés pour compenser ces dérives, alors qu’ils assurent au quotidien un service de santé publique essentiel.
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📝 Ouverture d’une concertation réelle et constructive
L’UNPS alerte depuis des années sur la nécessité d’une réforme en profondeur du système conventionnel : fin des cycles figés, suppression des stabilisateurs économiques, reconnaissance pleine et entière de l’exercice libéral dans le pilotage du système de santé. Nous exigeons une concertation sincère et respectueuse avec les représentants des professionnels.
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❌ Retrait immédiat des mesures annoncées
Seul le retrait des projets sur les remises et le gel des revalorisations pourra rétablir la confiance et éviter un conflit durable. Le gouvernement doit revenir à la table des discussions avec une volonté réelle de protéger le maillage officinal et la santé publique.